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Pas de perspectives salariales sans augmentations générales

La ministre en charge de la Fonction publique a ouvert une séquence de concertation baptisée « conférence sur les perspectives salariales ».

Peu d’éléments déterminants et inédits ont, à ce stade, émergé de cette première réunion.

D’ores et déjà, en revanche, l’actualité vient bousculer les annonces de la ministre.

En effet, l’augmentation légale et a minima du SMIC au 1er octobre contraint le gouvernement à procéder en urgence à une revalorisation des plus basses rémunérations de la Fonction publique, une partie des mesures prévues pour le 1er janvier 2022 se retrouvant déjà obsolète. Alors que cette revalorisation – tant du SMIC que des indices minimaux de la Fonction publique – est notoirement insuffisante aux yeux de la CGT, il n’en demeure pas moins qu’elle va avoir des conséquences plus que problématiques.

Le dogme du gel de la valeur du point conduit à ce que le 1er octobre un-e agent-e de catégorie B ne sera plus recruté-e que 0,9 % au-dessus du salaire minimal !

Pour la catégorie A, ça sera 14,7 % ! Rappelons que, en 2000, les mêmes rapports se situaient respectivement à 14 % et à 37 % !

L’urgence est donc à l’augmentation générale des salaires des personnels de la Fonction publique.

A la DGFIP cette concertation commence le 6 octobre.

Raison de plus pour participer massivement à la journée d’action du 5 octobre afin de peser sur les négociations.

Article publié le 22 septembre 2021.


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