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Envahissement en intersyndicale du CTL emplois de la DNEF (2è convocation)

Sur le papier, la DNEF perd un emploi C et gagne 1 IDiv au 1/9/16 ;
dans la réalité, par la création de la BAPF, donc l’adjonction de nouvelles missions, sans création d’emplois, ce sont en fait 8 emplois qui sont supprimés en BNI (7) et BIR (1), à hauteur de 7 inspecteurs et 1 contrôleur.

C’est aussi 2130 suppressions d’emplois au niveau national et des règles de gestion fortement revues au détriment des agents pour contrer les conséquences des 30000 suppressions d’emplois à la DGFiP en 10 ans.

Après avoir tenu une HMI le 5 janvier, qui a décidé le boycott du CTL emplois de la DNEF du 7, la CGT a proposé une rencontre intersyndicale, qui a décidé :
 du boycott du CTL par l’ensemble des élus des 3 syndicats Solidaires, CGT et CFDT,
 de l’envoi d’une lettre ouverte aux ministre, DG et Directeur de la DNEF
 de la distribution de cette lettre ouverte dans le hall de Pantin le matin même du CTL
 de l’envahissement du CTL par un maximum d’agents pour expliquer que nous ne sommes pas dupes et que conserver arithmétiquement le même nombre d’agents pour plus de missions équivaut à supprimer la valeur d’une brigade d’enquêtes, suppression fort préjudiciable pour les missions de la DNEF et l’avenir de notre direction et en contradiction totale tant avec les besoins qu’avec les déclarations politiques de lutte contre la fraude et contre le financement du terrorisme.

Nous avons donc envahi le CTL.
Les 3 syndicats ont pris la parole pour expliquer leurs raisons du boycott et de l’envahissement.

Le directeur a répondu :
 arithmétique : il n’y a pas de suppressions, mais des transferts internes, car toute structure doit savoir évoluer
 juridique : il a refusé de valider la lettre ouverte comme déclaration liminaire de l’ensemble des organisations syndicales (CTL non ouvert en cas d’envahissement)

Un bref échange a eu lieu, mais inutile au vu du dialogue de sourd.
Nous avons tous quitté la séance environ 20 minutes après y être entrés.

Les agents des finances publiques, qui ne représentent que 6% des fonctionnaires d’Etat, absorbent à eux seuls 54% des suppressions d’emplois et 25% des effectifs de la DGFiP ont disparu en 10 ans !

L’Etat a besoin de recettes, la fraude n’a jamais été aussi importante et on sait que la lutte contre le terrorisme passe aussi par la lutte contre son financement ; nous avons toutes les raisons de défendre nos missions et nos emplois !

La mobilisation ne peut que croître.
RV le 26 janvier, dans la grève et dans la rue !

Article publié le 7 janvier 2016.


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