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ASD juin 2012

La nouvelle version du logiciel Fibanc, en test depuis plusieurs mois, inquiétait les agents car elle semblait mal adaptée à la réalité.
Et, surtout, la Direction vendait la peau de l’ours avant de l’avoir tué, puisque 3 suppressions d’emplois étaient programmées au 1er septembre 2012.
En outre, ces suppressions étaient largement anticipées dans les faits, puisqu’une collègue est partie à la retraite en début d’année et qu’un autre agent est parti suite à appel de candidature il y a déjà plusieurs semaines.

Nous étions allés au CTL emplois avec des experts de toutes les structures, dont la BRS.
A la 2ème convocation de ce CTL, nous avions envahi la salle et des agents de la BRS avaient, là encore, fait état de leurs difficultés et de leurs craintes.
La Direction n’a à ce moment-là absolument pas pris la mesure de la situation, aveuglée qu’elle est par le mépris dans lequel elle tient les syndicats et les personnels.
Nous nous demandons quelles statistiques lui étaient présentées par le chef de service pour que la détérioration de la situation ne lui saute pas aux yeux…

Les agents n’ont pas lâché l’affaire : interpellations régulières de leur chef, demande d’Espace de dialogue adressée mardi 5 juin et relayée par les syndicats de la DNEF, 3 appels de note, …
La CGT les a soutenus : articles dans l’ASD, interventions en CTL, information donnée aux vérificateurs d’Ile-de-France.

Une première mesure avait été prise de renfort ponctuel de la BRS, dans des conditions inadmissibles que nous avions tenté de dénoncer en CTL et que nous avons reprises dans l’ASD. Il s’agissait malgré tout d’une réaction de la Direction, insuffisante et maladroite certes, mais c’était déjà ça…

Nous restions inquiets quant à l’avenir des vérifications, notamment celles limitées à 3 mois (petites entreprises), puisque le retard de la BRS est aujourd’hui de 2 mois et demi ! Et il s’accroît de jour en jour, malgré les renforts apportés.

Et puis, le Conseil de direction restreint de mercredi 6 juin revient enfin sur les suppressions d’emplois décidées pour septembre prochain (3 suppressions programmées, mais dont 2 sont déjà effectives puisque les agents sont partis) et réimplante en septembre un des emplois supprimés !
Certes, ce sera au détriment d’une autre structure (nous ne savons pas encore laquelle), et ce n’est pas l’abandon complet des suppressions d’emploi (puisque le nombre de suppressions à la DNEF au 01/09/12 reste identique), mais l’effort est réel et la situation de la BRS semble enfin intéresser notre Direction.
Des vacataires ont également été demandés à la DG. Nous espérons que le chiffre de 12000 demandes en retard saura la faire réagir et qu’elle validera cette ligne budgétaire si peu coûteuse au regard des vérifications qu’elle permettra de sauver !
D’autres mesures d’organisation sont également à l’étude pour éviter que le lancement de la nouvelle version de Fibanc (saisie directe de leurs demandes par les vérificateurs et autres collègues depuis le 1er juin) ne s’accompagne pas d’un retard qui les mette dès le départ en situation périlleuse.

Si cela pouvait aussi avoir pour effet de prouver au Directeur que les agents et leurs syndicats ne disent pas forcément des âneries, ce serait la cerise sur le gâteau, mais ne rêvons pas trop, Noël est encore loin…

En conclusion, bravo aux agents de la BRS qui ont su nous alerter et ne pas lâcher l’affaire vis-à-vis de l’Administration, convaincus qu’ils sont de l’intérêt de leurs missions et de leur bon droit.

La preuve est largement faite qu’il est impératif de cesser les suppressions d’emplois et de réinjecter des C dans les services !

Article publié le 1er juin 2012.


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