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Les communicant-es ont déjà vendu sans relâche aux médias « le coût du travail » à la place du « salaire », le « plan de sauvetage de l’emploi » pour « plan de licenciement », « charges sociales » pour « cotisations », « partenaires sociaux » pour « responsables syndicaux » et tant d’autres leurres qui circulent désormais comme des vérités révélées.
Leurs nouveaux produits viennent de sortir :
La grève se prononce désormais « blocage » et est le fait non pas de « salarié-es » en lutte mais d’une « minorité » et cette minorité est « radicalisée ».
La manœuvre est grossière – et sans doute efficace à cause de sa grossièreté même – car elle induit l’équation que tous les médias s’empressent de démontrer : gréviste = terroriste (un mélange d’anarchiste au drapeau noir, de rouge un couteau entre les dents, de djihadiste du conflit social).
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Article publié le 8 juin 2016.