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Eurest/Pantin - Synthèse des réponses des agents au questionnaire CGT

Les cantines, RIE ou autres appellations se ressemblent, mais pas tant que ça...
Mêmes prestataires, mais pas même fonctionnement et, surtout, tarifs très variés.
Cela va du repas au plateau (choix entrée, plat, dessert, avec éventuellement même fromage) à la facturation au plat (et suppléments en tous genres). Comme vous le savez, à Pantin, nous payons au plat.
La restauration au plat est proportionnellement plus chère que celle au plateau.

De plus, la vocation sociale de la restauration collective colle mieux à la facturation au plateau, puisqu’elle apporte ainsi un repas complet au rationnaire.
La facturation au plat conduit à une restauration à deux vitesses, qui ne correspond pas à la destination prioritaire d’action sociale et ne remplit plus son rôle de vecteur d’hygiène alimentaire et de santé publique.

La CGT/DNEF a engagé une réflexion auprès des agents pour faire remonter leurs doléances en la matière.
Voici leur synthèse.
La CGT est en cours d’intervention auprès du gestionnaire de la cantine.
Nous vous tiendrons informés des suites de cette intervention.

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1. Qualité/Prix
 qualité, et donc rapport qualité/prix depuis le début de l’année 2014 catastrophique, et même scandaleux, la hausse de la TVA n’expliquant pas tout,
 baisse de la qualité et renforcement de l’offre au plat plus onéreuse, telle que celle "gastronomique", dont le prix a évolué à la hausse,
 certains plats de la veille, invendus, sont proposés à nouveau le lendemain sans figurer sur l’offre du jour ; est-ce normal du point de vue de l’hygiène et de la réglementation ?
 le prix des plats augmente en permanence, le plat malin est réduit à une peau de chagrin et se transforme parfois le lendemain en plat flash plus cher que la veille,
 self sur de nombreux plats, gâteaux à outrance au détriment des fruits, plats en sauce (économique pour le restaurateur, très mauvais pour la santé)....
 le prix des yaourts avoisine les 1 euro, la pomme est à 80 centimes ... et il est globalement difficile de savoir à combien s’élèvera la note au final avant de passer en caisse (repas malin ou ...pas malin jusqu’à plus de 7 euros (!)).
 pour un plateau que je payais, en décembre, 6 EUR, on me réclame désormais jusqu’à 8 EUR (un bol de potage, une grande salade, un yaourt blanc et un quart d’eau minérale).

2. Equilibre
 demande de féculents pauvres en glucide (lentilles, haricots rouges....)
 demande de plus de légumineuses (haricots blancs, rouges, lentilles, flageolets...), produits d’hiver qui permettent de "caler" et apportent de nombreuses vitamines. Un repas équilibré, c’est un apport d’un sucre lent à chaque repas. Après, on est tenté de prendre un dessert type gâteau car on n’a pas assez mangé. Mais c’est parfait pour les finances d’EUREST.
 pour des raisons médicales, j’ai renoncé à déjeuner à la cantine, je ne peux me permettre le moindre risque d’intoxication et voyant que la qualité s’est ENORMEMENT dégradée au fil des mois, j’ai renoncé.

3. Viandes
 viandes blanches trop rares, hormis la semelle qui fait fonction d’escalope de poulet,
 s’agissant du repas "éco", EUREST a retiré de son offre éco le steak normal. Dès lors nous n’avons plus que le choix entre le steak haché ou, nettement plus onéreux, le pavé de rumsteak ou faux filet ; l faudrait revenir à une offre éco intégrant le steak normal pour ceux qui en ont assez des plats industriels en sauce. Il en va à la fois de notre santé physique et financière.

4. Bilan
 dérive vers de la malbouffe industrielle depuis 2013 ; cette cantine se rapproche de plus en plus d’un fast food, avec en tête de gondole les desserts industriels.
 la restauration au plateau (c’est-à-dire une facturation unique entrée/plat/dessert) existe déjà, en parallèle avec le paiement au plat

5. Attente
 le personnel est souvent mal réparti d’où un engorgement des files d’attente.

Article publié le 25 avril 2014.


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