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DUERP : Compte-rendu du groupe de travail DNEF (6/12/13)

Un groupe de travail a été organisé le 6 décembre 2013 par la direction de la DNEF, qui avait convoqué les organisations syndicales siégeant en CTL et des agents.
Il portait sur la mise à jour du DUERP (Document unique d’évaluation des Risques professionnels), qui devra ensuite être validé en CTL de la DNEF et en CHS-CT de Seine-Saint-Denis (Comité hygiène sécurité / Conditions de vie au travail).

Tous les agents avaient été au préalable réunis par les chefs de service pour servir ce document.
Les réunions se sont tenues avec plus ou moins de bonheur, selon l’investissement dudit chef et selon son degré d’intérêt à la chose. Dans l’ensemble, nous reconnaissons qu’une démarche plutôt volontariste a été impulsée par la direction cette année, même si quelques chefs sont encore réfractaires au terme même de prévention des risques.

Certes, nous sommes conscients que, pour l’instant, comparées aux conditions d’exercice dans un SIP de Seine Saint Denis par exemple, les nôtres sont beaucoup plus confortables.
Mais, pour la CGT, revendiquer de meilleures conditions de travail, et tenter de minimiser les éventuels risques que nous courons au travail ne nie en rien les conditions d’exercice particulièrement difficiles dans des services sinistrés. En quoi battre notre coulpe à la DNEF, parce que nous ne recevons pas quotidiennement plusieurs centaines de contribuables mécontents ou désirant un dégrèvement ou une explication sur leur impôt, ferait évoluer les conditions de travail dans le 93 ? Ne pas soigner un rhume parce que son voisin a une maladie grave n’a jamais fait avancer les choses...

Sans être dupes de l’opération communication de l’administration dans ce domaine, ni du fait que le DUERP et autres TBVS (Tableau de bord de veille sociale) sont des lances à incendie presque vides tenues par des pompiers pyromanes, nous utilisons tous les moyens pour mettre l’administration face aux difficultés des services et face à ses responsabilités (le directeur est désormais responsable pénalement des conséquences de ses actes et de l’absence de mesure prise en cas de risque connu).
Ce groupe de travail s’est déroulé toute la journée, tant les documents remontant des services étaient volumineux.

Il s’est agi de valider les risques évoqués, la cotation de leur fréquence et de leur gravité (1 fois / an ou quasi quotidiennement ?, danger mortel ou bénin ?).
Puis de coter leur probabilité et le degré de maîtrise de la direction sur l’éradication du risque en question, ainsi que les mesures envisagées.
Tout en respectant une certaine logique entre chaque risque (deux risques similaires doivent recevoir une cotation identique et un risque plus grave doit être coté en conséquence).
Au final, chaque risque reçoit une valeur, fonction des 4 cotations (fréquence, gravité, probabilité, maîtrise).
Cette valeur entraîne certaines obligations pour l’administration (la cotation maximale l’oblige à apporter une solution d’urgence, la cotation intermédiaire l’oblige à trouver une solution à court terme, etc).

La direction de la DNEF a joué le jeu et chaque risque a fait l’objet d’un consensus, souvent après débats et explications.

Bien évidemment, il s’agit aussi pour elle d’une opération communication ("regardez comme le dialogue social fonctionne bien ici"), mais cela permet aux agents de donner leur avis, d’être entendus et d’obtenir une véritable amélioration des conditions de travail, même si ce n’est qu’au niveau de la direction, donc ni des salaires, bloqués depuis 4 ans, ni du nombre d’emplois, dont près de 20% ont été supprimés depuis 10 ans...

Article publié le 13 décembre 2013.


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