vous êtes ici : accueil > CAPL/droits des agents > Affectations locales

CAPL d’affectations locales des inspecteurs : A la recherche des critères perdus...

La déclaration liminaire est ci-contre.

Déclaration liminaire des affectations locales des inspecteurs

Cette année, les inspecteurs étaient pour la 1ère fois affectés au choix, tant au niveau national que local. Cela signifie que l’ancienneté administrative ne joue plus du tout (pour les Directions nationales et spécialisées). Si nous sommes favorables à l’ancienneté, ou à toute autre règle transparente, c’est pour que les agents puissent vérifier qu’ils ne sont pas primés à tort et puissent se projeter dans l’avenir (« j’ai des chances d’avoir ma mutation quand je remplirai les critères »).
Le choix, c’est ni plus ni moins le fait du prince (ou des princes et princesses, ce qui complique grandement la donne…). Nous avons alors tenté de connaître les critères, pour que les agents aient au moins un début d’explication, même moins transparente qu’une règle arithmétique.
Réponses de la Direction : « il n’y a pas de critères », « il y a un faisceau de critères », « ce sont les chefs de service qui ont choisi », « nous cherchons un certain équilibre dans chaque service », « nous n’avons pas à nous justifier, puisque c’est au choix »...
Une bien bonne : la Direction va même jusqu’à avouer que beaucoup sont en fait du 2ème choix (sic), les agents réellement choisis ayant souvent préféré Bercy.

Le refus de la Direction de nous donner ses critères pose problème quant au rôle de la CAPL et des élus du personnel : que l’affectation se fasse dorénavant au choix est une chose, même si nous y sommes opposés. Pour autant, la moindre des choses et de donner les raisons ayant prévalu à ce choix. Il est en effet légitime que les agents soient informés des raisons pour lesquelles ils n’ont pas obtenu ce qu’ils demandaient. Peuvent-ils recandidater l’année prochaine ? Plus tard ? Que manque-t-il à leur CV ? Il est scandaleux que cette explication leur soit refusée.
La Direction nous a assuré vouloir le bien des agents et des services et s’est satisfaite d’avoir donné satisfaction à chacun, mais c’est bien la démonstration inverse qui a été faite. Une véritable usine à gaz a été montée (à les entendre, cela a représenté 15 jours de travail pour les directeurs et chefs de service, puisque le temps de recrutement était extrêmement court ; en conséquence, seuls certains agents ont été reçus et, là encore, aucune explication sur pourquoi eux et pas les autres…). Un mouvement local à l’ancienneté aurait donné strictement les mêmes résultats, sans demander autant d’investissement humain et avec beaucoup plus de transparence…

Au final, techniquement 5 postes restent vacants à la DNEF (1/BIR 3, 1/GREE Reims, 1/BII de Paris-Centre car un surnombre a été recruté à Lille, 1/BII d’Orléans car un agent en est détaché pour Bordeaux en surnombre, 1/BII de Marseille 1, 1/BII de Rennes et 1/Direction, soit 7 postes vacants et 2 surnombres).

Les 3 organisations syndicales, après des déclarations liminaires allant dans ce sens, ont voté contre le projet proposé par l’Administration. Techniquement, la CAP ne donnant qu’un avis, le Directeur affectera comme proposé.

La CGT est contre l’affectation au choix en raison de l’absence de transparence. Les nouveaux agents affectés à la DNEF ne sont évidemment pas responsable de cette situation et du changement de règles d’affectation, qui ne leur auraient pas été préjudiciables. Nous souhaitons la bienvenue aux nouveaux collègues affectés à la DNEF au 1er septembre prochain et une bonne continuation à ceux qui partent.

Article publié le 26 juin 2018.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.