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Déclaration liminaire CGFT FiP Centrale en CT

Déclaration liminaire CGFT FiP Centrale en CTCSR (pièce jointe), dont l’extrait ci-dessous concerne la DNEF et la fermeture de l’accès Intranet à son site.

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A défaut de forcer le consensus autour de la réduction des dépenses publiques et de s’aliéner la CGT dans un vaste Etat corporatiste, on peut aussi procéder à sa criminisalisation. C’est le cas dans notre administration DGFIP, et qui plus est en pleine campagne électorale pour les élections professionnelles. La Direction Générale a en effet décidé de fermer le site internet de la section CGT FiP de la DNEF le 26 novembre, pour un tract publié sur la revendication indemnitaire des
agents travaillant en BII. Cette fermeture a eu lieu juste avant le scrutin des élections
professionnelles du 4 décembre au motif de la "circonstance exceptionnelle" que constitue l’annulation d’une perquisition fiscale au siège français d’une multinationale américaine, suite à un préavis de grève déposé par les agents de la DNEF.
Comme le dit la direction nationale de notre syndicat CGT FiP, ce n’est pas un hasard si le tract incriminé est paru pendant qu’un contexte revendicatif fort se développait à la DNEF, soutenu par la CGT. La fermeture de l’accès au site constitue une entrave à l’information et à l’action syndicale.
Il s’agit clairement pour nous d’un défaut de neutralité de la part de l’administration, qui cloue ainsi au pilori des syndicalistes et un syndicat qu’elle juge indésirables.
Nous jugeons inadmissibles et sans aucun fondement les menaces de poursuites disciplinaires contre les militants de la section et celle de fermeture du site du syndicat national.
L’article paru dans le Canard enchaîné du 5 novembre 2014 ne saurait être utilisé à l’encontre des militants syndicaux, qui n’en sont pas à l’origine et ne peuvent pas être tenus pour responsables des propos ou écrits d’un journaliste.
Nous ne pouvons pas accepter le fait qu’un employeur puisse contester à un syndicat le droit d’aborder la question indemnitaire, y compris dans une direction dite "sensible" – à moins de revoir tout le Droit de la Fonction publique et de céder au consensus économique malsain dont nous parlions tout à l’heure. Visiblement n’est pas Charlie qui veut.
Nous ne sommes pas dupes, à travers cette fermeture arbitraire à un accès Intranet et les menaces proférées, c’est toute la CGT et l’ensemble de ses militants qui sont attaqués : à travers une section syndicale, c’est un syndicat majeur du Ministère des Finances qu’on veut museler, ainsi que les agents qu’il représente.
Nous apportons notre total soutien à la section CGT FiP de la DNEF et à ses militants, y compris dans les poursuites juridiques engagées ou à venir pour faire réactiver l’accès au site et exigeons que la DGFiP revienne sur sa décision et retire ses menaces.
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Article publié le 2 février 2015.


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