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Censure : soutien de la CGT FiP de Seine St-Denis

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Ainsi, la CGT s’est trouvée directement privée par la DGFIP de ce droit élémentaire
qu’est la liberté d’expression sur la section de la DNEF. La Direction Générale a
fermé sans aucune raison valable l’accès Intranet au site de la section CGT de la
DNEF pendant un mois fin 2014.

Cet acte constitue une grave entrave à l’action syndicale. Qui plus est, il a été
effectué durant la période des élections professionnelles du 4 décembre 2014 et
représente donc un manquement évident à l’obligation de neutralité de l’administrations pendant cette période particulière.

De surcroît, nous apprenons que la DG menace à nouveau cette section de fermer
l’accès à son site, toujours sans aucun motif valable.

La situation sociale et le dialogue social sont déjà suffisamment dégradés à la DGFIP
pour se passer de tels agissements contraires à la liberté d’expression.

Quant à la Mission de risques et audit, nous nous insurgeons contre le fait qu’elle
souhaite je cite « un échange sur les modalités d’exercice de la communication
syndicale dans une direction à enjeux comme la DNEF », sous-entendant par là que
la communication syndicale, pourtant régie par les textes, puisse être soumise à
validation de la DGFIP ! Il s’agit clairement pour nous d’un défaut de neutralité de la part de l’administration, qui cloue ainsi au pilori des syndicalistes et un syndicat qu’elle juge indésirables !

Nous jugeons inadmissible et sans aucun fondement les menaces de poursuites
disciplinaires contre les militants de la section et celle de fermeture du site local de la
section CGT de la DNEF. D’ailleurs, la Direction générale ne les justifie par aucun
argument. L’article paru dans le Canard Enchaîné du 5 novembre 2014 ne saurait
être utilisé à l’encontre des militants syndicaux, qui n’en sont pas à l’origine et ne
peuvent en aucun cas être tenus pour responsables des propos ou écrits d’un
journaliste.

Nous ne sommes pas dupes : la fermeture arbitraire à un accès Intranet et les
menaces proférées, constituent une attaque contre la CGT et l’ensemble de ses
militants. A travers une section syndicale, c’est un syndicat majeur du Ministère des Finances que l’on veut faire taire. C’est liberté d’expression et le droit à l’information qui sont au final muselés.
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Article publié le 10 février 2015.


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