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Censure : soutien de la CGT FiP de la Disi ouest

Monsieur le Directeur général,

La section CGT Finances publiques de la Disi Ouest conteste formellement les arguments de la DGFiP pour couper l’accès Intranet au site de la section CGT DNEF, ainsi que la « circonstance exceptionnelle » invoquée pour justifier cette coupure dans l’urgence.
Ce n’est pas un hasard si le tract incriminé est paru pendant qu’un contexte revendicatif fort se développait à la DNEF, soutenu par la CGT. La fermeture de l’accès au site constitue une entrave à l’information et à l’action syndicale !
De plus, l’accès au site de la section a été coupé le 26 novembre, soit une semaine avant les élections professionnelles du 4 décembre 2014, et donc en pleine période électorale !
Il s’agit clairement pour nous d’un défaut de neutralité de la part de l’administration, qui cloue ainsi au pilori des syndicalistes et un syndicat qu’elle juge indésirables !
Nous jugeons inadmissibles et sans aucun fondement les menaces de poursuites disciplinaires contre les militants de la section et celle de fermeture du site du syndicat national. D’ailleurs, la Direction générale ne les justifie par aucun argument.
L’article paru dans le Canard enchaîné du 5 novembre 2014 ne saurait être utilisé à l’encontre des militants syndicaux, qui n’en sont pas à l’origine et ne peuvent pas être tenus pour responsables des propos ou écrits d’un journaliste.
Nous ne sommes pas dupes, à travers cette fermeture arbitraire à un accès Intranet et les menaces proférées, c’est toute la CGT et l’ensemble de ses militants qui sont attaqués : à travers une section syndicale, c’est un syndicat majeur du Ministère des Finances qu’on veut museler.
Nous apprenons que vous menacez à nouveau cette section de fermer l’accès à son site, toujours sans aucun motif valable. Nous en sommes scandalisés et vous appelons fermement à ne pas mettre cette nouvelle menace à exécution. La situation sociale et le dialogue social sont déjà suffisamment dégradés à la DGFiP pour se passer de tels agissements contraires à la liberté d’expression.
Quant à la Mission de risques et audit, nous nous insurgeons contre le fait qu’elle souhaite "un échange sur les modalités d’exercice de la communication syndicale dans une direction à enjeux comme la DNEF", sous-entendant par là que la communication syndicale, pourtant régie par les textes, puisse être soumise à validation de la DGFiP !
Nous apportons notre total soutien à la section CGT DNEF et à ses militants et exigeons que la DGFiP revienne sur sa décision et retire ses menaces."

Article publié le 28 janvier 2015.


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