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DNEF : la CGT-Finances Publiques écrit aux Ministres

Malgré plusieurs demandes d’audience, émises dès la fermeture de l’accès à notre site fin novembre 2014, la DG refuse de recevoir la section de la DNEF avec le secrétariat général du syndicat CGT FiP.

En conséquence, nous ne savons toujours pas ce qui a motivé cette fermeture, tant les courriers et les propos tenus sont vides et contradictoires (cf courriers reproduits sur notre site)...

Nous avons donc saisi le ministre...

Monsieur Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics
Monsieur secrétaire d’État chargé du Budget au Ministère des Finances et des Comptes publics

La CGT-Finances Publiques s’adresse à vous aujourd’hui pour vous faire part d’une situation qu’elle juge intolérable.

En effet, en novembre 2014, et à la veille des élections, la Direction Générale des Finances Publiques a procédé arbitrairement à la fermeture du site intranet de la section CGT de la DNEF pour une durée de un mois. A ce jour, l’accès via l’intranet a été ré-ouvert mais le site se trouve de nouveau et pour les raisons initiales sous la menace d’une seconde fermeture.

Pourquoi cette situation ? La DGFiP a jugé qu’une information publiée sur un tract n’était pas autorisée à paraître. Sans apporter la moindre preuve d’une faute ou d’un manquement de notre section syndicale, la DGFiP s’arroge le droit unilatéral de décider du contenu des publications d’une organisation syndicale.

La liberté d’expression est une garantie de notre démocratie, il est pour le moins scandaleux qu’une administration de l’Etat se permette de se soustraire à cette exigence démocratique universelle. Si la motivation de la DGFiP était fondée, elle se devait de respecter les procédures judiciaires concernant l’article incriminé.

Pour la CGT-Finances Publiques, cette situation est inacceptable. Elle n’a déjà que trop duré et suscite dans toutes les directions de la DGFIP une réprobation grandissante. La liberté d’expression d’une organisation syndicale doit être respectée.

En conséquence, nous vous demandons donc de faire cesser cette situation.

En l’attente, de votre réponse, veuillez Messieurs, recevoir l’expression de mes sentiments distingués.

Le secrétaire général

Article publié le 9 février 2015.


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