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explication de vote contre le PV du CTPS du 8 juin 2010

Comme annoncé dans notre déclaration liminaire, les représentants des agents de la DNEF, désignés par la CGT finances publiques, ont décidé de ne pas approuver le procès verbal de la séance du 8 juin 2010. En voici les raisons.
Lorsque nous avions reçu la première mouture de ce procès verbal de séance, nous vous avions indiqué, Monsieur le Président, que ce procès verbal, tel qu’il nous était transmis, ne reflétait en aucune manière le contenu véritable des échanges que nous avions eus ensemble. Dès lors nous vous avions informé que ce procès verbal était, pour nous, si peu fidèle aux débats, qu’il nous était impossible de l’amender.
Vous avez pris note de notre demande de réécriture complète de ce document. Il est évident, après lecture du document nouvellement transmis, pour approbation en séance aujourd’hui, que c’est exactement le même contenu qui nous est à nouveau servi.
Pour illustrer le propos, nous ne citerons que l’exemple des échanges que nous avons eus à propos de la formation professionnelle. D’ailleurs, il est remarquable, à la lecture du document, que M. Le Président réponde à des questions qui ne sont pas explicitement posées. Soit il s’agit d’un don de « prescience », soit seul le Président bénéficie de l’immense privilège de voir l’intégralité de ses propos fidèlement retranscris. Dans ce cas ce n’est plus d’un procès verbal qu’il s’agit mais bien d’un compte rendu orienté destiné à laisser croire que la parité administrative anticipe toutes les problématiques.
Mais plus grave encore, lorsque la pertinence des interventions syndicales déplaît ; elles sont purement et simplement occultées !
Tel est le cas de l’important échange que nous avons eu, à notre initiative, sur l’incident grave qui avait abouti à la mise en cause, injustifiée, par M. SALVAT de deux formateurs aguerris en charge du module d’accueil (L16B).
Nous avions en effet relevé que cette mise en cause inique avait eu pour conséquence de limiter à la fois la capacité d’initiative des formateurs, qui s’étaient retrouvés d’ailleurs, à l’époque, contraints de terminer leur module de formation sous la surveillance d’un observateur dûment commis par le nouveau Directeur en personne. Que cette décision avait eu pour conséquence évidente l’envoi d’un signal fort tendant à l’affaiblissement de la participation des agents en qualité de formateurs. Cette baisse a d’ailleurs été confirmée, selon nous, à l’observation du bilan des actions de formation.
Nous avions également évoqué les conséquences sur le dialogue social qu’avait eu votre refus de recevoir une délégation de notre section syndicale à ce sujet, alors même que vous veniez d’arriver à la DNEF.
Autant dire que nous n’entendons pas, par notre silence, cautionner de tels agissements qui confinent à la censure et dont le contenu « allégé » du procès verbal de la précédente séance du CTPS vient d’apporter l’ultime preuve, s’il en fallait une.
Enfin, et pour couper court à toute tentative de transfert de la responsabilité, nous tenons à faire savoir que c’est bien le responsable en chef de ce document que nous mettons en cause et non pas le secrétariat technique qui assume sa tâche sous l’autorité et le contrôle évident du Président du CTPS.

Article publié le 16 décembre 2010.


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