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Compte rendu du CTL emplois du 18/12/2017

Le CTL initialement boycotté a fait l’objet d’une seconde convocation pour le 18 décembre 2017. Lors de cette séance nous devions examiner les conséquences logiques du Comité technique de Réseau (DG) qui avait acté les 5 suppressions d’emplois de la DNEF qui interviendront au 1er septembre 2018.

Sans aucun état d’âme, le gouvernement a décidé de 1400 suppressions d’emplois de fonctionnaires d’État et choisi les ministères à ponctionner. Depuis environ 10 ans, la DGFiP est mise à contribution (35 000 suppressions) ; pour 2018, c’est encore plus simple, la totalité des suppressions d’emplois de la fonction publique d’Etat sera supportée par la DGFiP ! Comme quoi les missions de notre administration sont loin d’être prioritaires…

C’est par une simple logique purement comptable que les suppressions d’emplois sont ainsi réparties.
Et pour pallier aux conséquences, l’administration met en œuvre des outils d’évaluation des risques professionnels et des fiches de signalement des agressions de la part des contribuables abandonnés !
Pour l’instant, dans beaucoup de directions, dont la DNEF, le choix est fait de supprimer les emplois vacants ou des emplois occupés par des agents qui partent. Cela paraît plus indolore, puisque personne n’est obligé de quitter son poste. Dans les faits, ça ne l’est pas, puisque les tâches retombent sur ceux qui restent.
Que ce soient essentiellement des postes d’agents C qui soient supprimés nous interroge sur les raisons qui les fondent. Sont-ils considérés comme inutiles ? Ces suppressions permettront-elles de faire croire à une amélioration du niveau moyen des traitements ? Leur travail est, en tous les cas, trop souvent méprisé par la hiérarchie. Leurs missions demeurent utiles au fonctionnement des services car il est transféré aux autres catégories qui voient eux leurs conditions de travail s’aggraver.
La DNEF, il y a 10 ans, comptait une centaine d’agents C, 1 directeur, 1 directeur adjoint et 4 directeurs divisionnaires (soit 6 directeurs) ; aujourd’hui, elle compte 40 C en moins (- 60%), 1 AGFiP, 2 AFiP et 6 AfiPA (soit 9 directeurs = + 50%).

Un fait à relever cependant. La suppression du poste de secrétariat des directeurs ; décidée par M. VEILLEPEAU, Directeur de la DNEF, n’avait pas tenu deux mois, pour être à nouveau pourvu par son remplaçant. Si nous sommes convaincus que ce poste de secrétariat est nécessaire, nous sommes aussi convaincus que les postes supprimés chaque année de façon purement dogmatique le sont tout autant !
Du côté de la localisation des suppressions d’emplois, la direction de la DNEF a décidé qu’un poste B serait supprimé dans le « SIE » et 4 postes C dans deux BII (Orléans et Toulouse) et un au sein de la FFI. Côté conséquences, elle envisage probablement la création d’un pool à la Division 6 pour rendre les agents C plus polyvalents.
La démarche est une forme de sanction pour les agents C, dont le travail est à la fois nié et aggravé par une situation de précarité sur le poste du fait du risque de polyvalence.
La conséquence, totalement assumée par la direction de la DNEF, est que la FFI ne répondra plus à toutes les demandes, en particulier celles provenant des services extérieurs.
La direction qui prétend avoir défendu les emplois, auprès de la DG, se résigne à appliquer les suppressions en acceptant l’idée qu’ells sont inéluctables. Elle confirme, par là même, les propos du DG (renforcés également par CAP 2022) d’une très forte accélération des suppressions d’emplois dans les années à venir et de la certitude que toutes les catégories seront nécessairement touchées.
Le CTL était donc un exercice de poudre aux yeux ; les jeux sont faits bien avant, et ailleurs, dans des salons feutrés dont les locataires vilipendent les Services publics, souhaitant les privatiser pour mieux servir leurs amis banquiers et le Medef pour lesquels la suppression de l’ISF, les cadeaux tels que le CICE, … n’étaient que des amuse-bouche.
Notre choix est on ne peut plus clair. Nous agissons en nous positionnant résolument pour une plus juste répartition des richesses.

Article publié le 6 janvier 2018.


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