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Compte-rendu de l’audience de remise des pétitions

Après 6 mois sans dialogue social, sans transparence ni lisibilité des projets du DSF, les nombreux agents réunis en HMI avaient massivement voté pour une action collective destinée à créer un rapport de force.
C’est ainsi que 171 collègues, essentiellement des BII et BNI (près de 75 % des agents de ces services !), ont signé la pétition revendiquant une réelle concertation des agents et de leurs représentants, des orientations claires, des méthodes de travail adaptées à nos missions et le respect des agents.

Après 6 mois sans dialogue social, sans transparence ni lisibilité des projets du DSF, les nombreux agents réunis en HMI avaient massivement voté pour une action collective destinée à créer un rapport de force.
C’est ainsi que 171 collègues, essentiellement des BII et BNI (près de 75 % des agents de ces services !), ont signé la pétition revendiquant une réelle concertation des agents et de leurs représentants, des orientations claires, des méthodes de travail adaptées à nos missions et le respect des agents.

L’intersyndicale CGT/SNUI/CFDT a rencontré le DSF vendredi 26 février pour lui remettre cette pétition, aborder la situation des services, le malaise ressenti par les agents et pour élargir l’ordre du jour du prochain CTPS (initialement réduit aux BNI) aux BII, BIR, à la documentation (suite au rapport de la Cour des Comptes), au bilan 2009 et orientations 2010, au compte rendu de l’audit effectué sur la sécurité de l’immeuble et des travaux effectués.

Manifestement, nous avons eu raison de commencer à créer ce rapport de force.
On s’en était aperçu lorsque le DSF avait écrit à chacun un long mail avant même la remise de la pétition (même s’il ne répondait malheureusement quasiment pas aux questions les plus importantes).
On l’a également ressenti lors de l’audience, puisqu’il nous a semblé plus attentif que précédemment à l’égard du malaise des services et du besoin de communication.

Sur le fond, il reste semble-t-il braqué sur son fonctionnement ; en substance : "Je suis DSF, c’est moi qui décide de la marche de la DNEF en fonction des ordres DG, c’est moi qui décide du travail et des modalités de travail des agents ; tout cela est politique et ressort de mon domaine." "Les agents peuvent s’inquiéter de leurs conditions de travail, mais pas des statistiques ; je ne comprends même pas qu’ils s’y intéressent."

Quant à nous, nous considérons au contraire normal que les fonctionnaires, en s’intéressant à leurs missions et au devenir du Service public, ne s’interdisent aucun thème.
Par exemple, agents et syndicats avaient déploré la suppression des spécialisations des SDR, la suppression de la BVG, etc ; avaient-ils eu tort ? Auraient-ils dû laisser faire sans rien dire ?

Les syndicats ont essentiellement insisté sur le manque de communication, de transparence, de visibilité, d’un déficit persistant de confiance.
M . Salvat est en désaccord et explique qu’il ne communique pas tant qu’il n’a pas complètement arrêté sa décision, pour laquelle il souhaite prendre le temps nécessaire, sans aucune précipitation.
Il nous a clarifié quelques points, manifestement trop hâtivement rédigés, de son mail (par exemple, lorsqu’il écrit « Nous ne cantonnerons plus nos interventions aux seuls établissements stables. », ce sont les propos des Dircofi, et non pas un reproche de sa part aux agents de la DNEF).
Quant nous lui parlons objectifs qui, eux, n’attendent pas la fin de sa réflexion sur la marche de la DNEF pour être fixés, il nie. Outre que ce n’est pas du ressort des agents, selon lui, il explique que les DPA ne sont pas terminées et que, de plus, des objectifs peuvent ne pas être atteints sans que cela pose problème si l’explication est valable.

Certes, dans le meilleur des mondes et avec une confiance retrouvée, on pourrait se laisser éventuellement bercer par ce discours. En attendant que l’avenir tranche, c’est une réelle épée de Damoclès qui reste suspendue au dessus de nos têtes (l’évaluation des agents en dépend juste un peu…).

En conclusion, vigilance et détermination restent toujours de mise.

Nous y reviendrons également lors de la prochaine HMI (CGT/SNUI/CFDT) mardi 9 mars de 15 h à 17 h en salle 133/134 à laquelle, nous le savons déjà, nous serons très nombreux.

Article publié le 3 mars 2010.


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