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Compte rendu et déclaration liminaire de la CAPL de Notation du 20 juin 2018

Sur l’ensemble de la DNEF, 4 agents ont demandé le recours hiérarchique cette année… 4 A.
Sur ces 4 agents seulement, 2 sont allés jusque devant la CAPL.
Ils étaient tous les 2 défendus par la CGT.
Tout d’abord, si ce chiffre de 4 recours et 2 appels est faible, cela est bien évidemment dû à la disparition d’enjeu pécuniaire immédiat, puisque les réductions/majorations d’ancienneté n’existent plus. De ce fait, difficile de voir l’importance actuelle de l’évaluation, difficile de s’y intéresser, et inutile d’en demander une réécriture… La réforme de la notation est bien passée par là.
Sur les dossiers proprement dits, il s’agissait dans les 2 cas de souffrance, ou a minima de difficultés relationnelles avec le chef de service vécues par les agents comme injustes, infondées, voire à la limite "du harcèlement".
Nos élus sont donc revenus largement sur le rôle d’encadrement, de soutien, de formation du chef de brigade vis-à-vis des agents. Ils ont valorisé les arguments apportés par les collègues pour leur défense et ils ont demandé à la Direction de jouer l’apaisement de ces situations difficiles par la satisfaction, au moins partielle, des demandes déposées.
Peine perdue, la communication a été rompue extrêmement vite et aucune proposition destinée à sortir par le haut de ces situations, satisfaisant les 2 parties tout en prenant en compte les réserves de la Direction n’y ont fait : aucune avancée !
Ah, si : la Direction a accepté la réécriture en français d’une phrase à la syntaxe plus que bancale. Au final, la Direction évite le ridicule de reprocher son orthographe à un agent dans une phrase mal rédigée, mais c’est tout…
Pire, une proposition de revoir l’agent dans 6 mois pour faire le point sur sa situation, sur une éventuelle demande de mutation, etc, après un changement de chef, s’est soldée par « Vous êtes donc OK, cet agent fait sa mutation dans 6 mois. »
Et, quand une réponse d’un chef à un de ces appels nous a paru tellement brutale, agressive, subjective et disproportionnée que nous avons déclaré craindre « un harcèlement », et alors que nous sommes dans notre rôle d’élu alertant sur un risque, la Direction s’est contentée de nous rappeler que le terme « harcèlement » était juridiquement grave…
Bref, les directeurs passent, le dialogue social demeure nul et non avenu.
Circulez, y’a rien à voir
 !

Article publié le 20 juin 2018.


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