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Compte-rendu de la CAPL en révision de l’évaluation des inspecteurs de juin 2016

4 inspecteurs ont demandé la révision de leur évaluation cette année ; 2 étaient défendus par la CGT.

La déclaration liminaire de la CGT est en ligne sur notre site.
Le président de la CAPL n’a répondu qu’à la partie concernant la votation citoyenne, qu’il a tenté d’empêcher avec un AFiP, allant même jusqu’à s’emparer de l’urne du vote : il a expliqué que seuls la CGT l’organisait (il s’agit d’une votation décidée par l’ensemble des 7 syndicats opposés à la Loi travail et tous nos tracts l’ont rappelé) et qu’il nous autorisait à l’organiser, mais dans des locaux syndicaux... Ben voyons, on peut aussi se cacher dans un parking pour mener une action syndicale !

Aucune majoration d’ancienneté ou mention d’alerte n’a été notifié cette année à la DNEF.
L’administration, en réponse à notre question, a évoqué 2 ou 3 boycotts de l’entretien d’évaluation cette année, dont 1 inspecteur. Etonnés de ce chiffre, nous avons pu vérifier ultérieurement qu’ils étaient faux !
Enfin, 7 inspecteurs avaient formulé un recours hiérarchique ; 3 ont donc soit obtenu satisfaction totale soit abandonné leur appel, puisque 4 dossiers étaient évoqués en CAPL.

Pour la 1ère année depuis l’arrivée de M. Iannucci, la direction a utilisé la totalité des réductions d’ancienneté à sa disposition, ce qui nous satisfait et correspond à notre demande, puisque toute rétention entraîne une perte de pouvoir d’achat pour l’agent qui aurait pu en bénéficier immédiatement.

Sur les deux dossiers défendus par la CGT, un a obtenu satisfaction R1.

L’autre n’a rien obtenu, la direction utilisant à son encontre des relevés de pointeuse prétendument déditeurs que nous n’avons pas pu voir et que l’agent n’avait pas pu obtenir avant la CAPL.
Nous nous sommes opposés à ce procédé malhonnête : soit les relevés font effectivement la preuve d’un débit anormal, et le chef de service ne doit pas attendre la notation pour traiter le problème, soit les débits sont minimes, voire résultent de problèmes techniques de la pointeuse (régularisations parfois longues, indisponibilité de l’application, etc) et ne méritent pas d’être invoqués en CAP pour rejeter un appel.
Dans tous les cas de figure, nous avons demandé que l’agent dispose a minima des éléments qui lui sont reprochés et nous examinerons avec lui les suites à donner à son dossier.

Article publié le 4 juillet 2016.


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