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Attention au nouveau système de prime : PFR DANGER !

La PFR (Prime Fonction liée aux Résultats) prévoit la refonte et l’uniformisation de l’ensemble des régimes indemnitaires autour d’une prime unique adossée au traitement indiciaire.Retour ligne automatique
L’objectif gouvernemental est de tirer vers le bas le niveau de rémunération de la majorité des fonctionnaires et de casser leurs garanties statutaires. Pour la Fonction Publique d’État, la généralisation du dispositif est prévue pour 2013, pour la DGFiP, les modalités d’applications concrètes demeurent inconnues.Retour ligne automatique
La PFR serait décomposée entre une part fonctionnelle comptant pour 60% du montant global et une part variable correspondant aux 40% restants.

La part fonctionnelleRetour ligne automatique
La part fonctionnelle sera déterminée par le niveau de responsabilités, d’expertise et les sujétions liées aux fonctions exercées, par une cotation des postes de 1 à 6. Toute relation à la catégorie, au grade et à l’ancienneté acquise pourrait être balayée.

La part variable et la place à l’arbitraireRetour ligne automatique
La part variable encourage l’individualisme et le clientélisme.Retour ligne automatique
Le chef de service devra d’évaluer de 0 à 6 les performances individuelles de l’agent sur la base des objectifs assignés au cours de l’année précédente.Retour ligne automatique
L’évaluateur sera donc directement responsable d’une part importante de la rémunération des agents, qui n’auront aucun moyen de contester la part variable de leur rémunération.

Quid de nos rémunérations ?Retour ligne automatique
A l’issue de l’entretien annuel individuel et dans l’hypothèse où « le bonus » délivré à l’agent serait égal à zéro, cela pourrait représenter une perte sèche de 10% de la rémunération !Retour ligne automatique
Selon les déclarations gouvernementales, « Le montant individuel de la part liée aux fonctions exercées ne devrait pas évoluer significativement dans les années suivant le basculement dans le régime PFR ». Mais qu’en sera-t-il dès le premier changement de poste ?

La part variable encourage un rapport direct à l’individualisme et au clientélisme par la délivrance de sanctions financières à l’égard des agents ne répondant pas aux critères du culte de la performance. Dans le cadre annuel des entretiens individuels, le chef de service, ex notateur, aura à charge d’évaluer, dans un rapport compris de 0 à 6, les performances individuelles de l’agent sur la base des objectifs assignés au cours de l’année précédente.Retour ligne automatique
Ce nouveau système va rendre l’évaluateur directement responsable d’une part importante de la rémunération des agents de son service. L’agent n’aura aucun moyen de contester la part variable de la rémunération qui lui sera octroyée suite à cet entretien.

Quid de nos rémunérations ?Retour ligne automatique
A l’issue de l’entretien annuel individuel et dans l’hypothèse où « le bonus » délivré à l’agent serait égal à zéro : cela pourrait représenter une perte sèche de 10% de la rémunération !

Vous imaginez bien que nous aurons l’occasion d’en reparler…

Article publié le 1er mars 2012.


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