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L’issue des CAPL nous a donné raison - Notre boycott des CAPL était pleinement justifié !

Les CAPL d’affectations locales se sont tenues en juillet. Toutes sans la CGT, puisque nous les avons boycottées pour tirer la sonnette d’alarme sur l’impossibilité les faire fonctionner comme elles le devraient. C’est une première !

Quand le comportement de la Direction nous semble anormal, nous le disons pendant la CAPL, nous l’écrivons dans les comptes rendus que nous rédigeons ensuite systématiquement pour les agents de la DNEF et, en cas de besoin, nous le dénonçons dans la déclaration liminaire de la réunion suivante pour essayer de « faire avancer les choses ».

Déjà en 2014, les CAPL d’appels de note s’étant très mal passées en juin, nous avions glissé un paragraphe à ce sujet lors de la CAPL d’affectations locales de juillet, ce à quoi le directeur/président de la CAPL nous avait rétorqué que ce n’était pas à l’ordre du jour ! Il en avait profité pour très violemment mettre en cause la neutralité de l’élu CGT qui lisait la déclaration liminaire au prétexte qu’il était concerné par la CAPL précédente !

Cette année, les CAPL d’appels de note se sont à nouveau mal déroulées, avec encore un comportement anormal du directeur envers un autre élu de la CGT Et les décisions étaient manifestement arrêtées avant même la défense des agents par les élus, niant ainsi leur rôle et leur légitimité !

Comme nous l’expliquions dans le tract distribué le jour des CAPL, le 9 juillet, les raisons du boycott des 3 CAPL d’affectations locales étaient multiples, allant du non-respect des vœux des agents, d’entorses manifestes aux règles d’affectation, à l’opacité des affectations à la nouvelle cellule BNRDF, en passant par des vacances d’emplois en C aggravant encore les suppressions nettes de postes (3 suppressions + 4 vacances sur 41 C !)

La CGT refuse de servir d’alibi à la Direction dans sa gestion de la pénurie !
Avons-nous eu raison de boycotter ?

Voyons pour répondre à cette question ce qu’il s’est passé dans ces CAPL :
  Aucun des projets de l’administration n’a évolué. Comme à chaque CAPL, la direction décide et impose ses décisions, pre-nant les CAPL pour des chambres d’enregistrement.
  Les conditions d’affectations à la cellule BNRDF, les raisons pour lesquelles des agents ont été retenus et d’autres pas n’ont pas été fournies, la liste même des agents non retenus ne l’a pas été (d’ailleurs, eux-mêmes n’en savent pas plus que nous ; ils ont deviné qu’ils n’étaient pas retenus, mais personne ne le leur a dit, ne leur a expliqué pourquoi, ne leur a donné d’espoir pour l’année prochaine).

Pour toutes ces raisons, nous considérons le dialogue social en CAPL bloqué à la DNEF. Ce blocage est surtout le fait d’une direction qui n’accepte pas l’intervention et les prérogatives syndicales, qui méprise les instances paritaires et, à travers elles, les agents. Cette démarche va à l’encontre à la fois des intérêts des agents de la DNEF et de leurs missions. La question d’un changement radical de la gestion du dialogue social se pose clairement !

Article publié le 22 juillet 2015.


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